Le Dodo Trail est une course exceptionnelle qui exige un investissement humain rigoureux. Si une édition se déroule sur une journée, entre 5 h et 19 h, elle résulte d’une longue préparation de 10 mois. Organisé par le département Communication d’IBL, le Dodo Trail doit son succès à la mobilisation d’une dizaine de filiales et d’une centaine de bénévoles du groupe. Entrons dans les coulisses de la 11e édition de cette course qui symbolise le “togetherness” du Groupe IBL.

Samedi 15 juillet 2023, 4 h 30 du matin, au pied du Morne Brabant. Dans la pénombre, on distingue des silhouettes qui avancent vers Emba Filao. Elles ne viennent pas pour goûter à la carte du restaurant de LUX* Le Morne. Elles s’apprêtent à avaler les 3 500 m de dénivelé du Xtreme 50 km du Dodo Trail.

L’ambiance est grave. Les flammes vacillantes d’une file de flambeaux éclairent faiblement les traits tirés par la courte nuit de sommeil. Certains visages peinent à cacher l’inquiétude. Sur les 256 challengers, combien arriveront à terminer cette rude épreuve ? D’autres, plus enjoués, ne cachent pas leur excitation. Tous sont très concentrés. La frontale vissée à la tête, ils vérifient leurs équipements.

Pour la plupart de ces athlètes, la préparation a commencé il y a près d’un an. Et ils ne sont pas les seuls à avoir investi autant de temps et d’énergie pour ce jour spécial. Des athlètes d’un autre type sont aussi partagés entre appréhension et excitation. Même s’ils sont soucieux du bon déroulement de la course, ils attendent ce moment avec une frénésie disciplinée. Depuis trois mois, ces guerriers de l’organisation ne vivent que pour cette 11e édition du Dodo Trail.

Ils constituent l’équipe organisatrice du trail emblématique de l’île Maurice. D’abord, le département Communication d’IBL, Nicolas Quéland en tête. Comme à chaque veille du Dodo Trail, le directeur de course vient de passer une nuit blanche à parcourir sa checklist mentale. “Tout est prêt”, s’est-il dit en sortant du lit à 3 h. De toute façon, il faut y aller. À Emba Filao, Nicolas a le cerveau qui bouillonne, mais ce véritable meneur transmet son calme contagieux au reste de l’équipe sur place.

Derrière la comm’

Derrière les publications sur les réseaux sociaux, c’est une petite machine qui tourne à 300 à l’heure toute l’année. Dès la semaine qui suit une édition du Dodo Trail, c’est l’heure du bilan. Le directeur de course compile tous les points forts et les pistes d’amélioration de l’édition passée pour faire mieux à la prochaine. Ce bilan est une véritable feuille de route pour l’édition à venir. Et il s’ajoute à la très longue checklist déjà établie.

Lire la suite de l’article.