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Le Pacte mondial des Nations Unies : IBL s’engage pour demain

Le Pacte Mondial des Nations Unies (UN Global Compact) soutient les entreprises qui ont l’ambition d’instaurer des pratiques commerciales responsables et durables. IBL est l’un des membres fondateurs du réseau régional de l’océan Indien et Luvna Arnassalon-Seerungen, Head of Sustainability du groupe, en est la présidente. Elle nous parle de cette plateforme collaborative, de l’importance de l’engagement du secteur privé et de ses ambitions pour demain.

“Avec sa capacité d’action, le secteur privé a un véritable rôle à jouer pour apporter des solutions concrètes aux enjeux mondiaux, expose Luvna Arnassalon-Seerungen, Head of Sustainability à IBL Ltd. Mais pour soutenir le changement, la collaboration et l’entraide sont la clé. C’est la vision des Nations Unies et c’est sur ce principe que repose son Pacte.”

Lancée en 2000 à l’appel de Kofi Annan, alors Secrétaire général des Nations Unies, cette initiative d’ampleur internationale vise à renforcer la coopération entre les Nations Unies et le secteur privé. L’objectif : développer des écosystèmes porteurs d’un changement positif et des pratiques commerciales durables, fondées sur des valeurs et principes communs. Mobilisant les entreprises sur dix principes universels et sur les Objectifs de développement durable (ODD), ce pacte s’articule autour de quatre piliers d’action : les droits de l’homme, la main-d’œuvre, l’environnement et la lutte contre la corruption.

IBL, membre fondateur du réseau de l’océan Indien

Développés à travers le monde sur une échelle nationale, les réseaux du Pacte consistent en une plateforme d’échange et d’entraide en vue d’adopter des pratiques commerciales responsables. Le cas de Maurice est particulier. “Notre pays, avec les Seychelles, les Comores et Madagascar, constituent le seul réseau régional de l’initiative, explique Luvna. Cela, en raison de nos problématiques communes telles que la production locale, les défis environnementaux ou encore l’inclusivité.”

Loin d’être un frein, Luvna perçoit cette échelle régionale comme un atout : “La force de ce genre de regroupement, ce sont ses membres. Plus nous serons nombreux, plus de solutions naîtront de nos échanges.” Et les premiers signes sont encourageants : depuis sa fondation – à l’initiative du Groupe IBL en partenariat avec des entreprises comme The Lux Collective, AfrAsia Bank ou encore DTOS –, le réseau compte aujourd’hui 35 membres à travers la région, de diverses tailles et de secteurs variés. De quoi commencer à faire bouger les lignes. “Nous allons, tout d’abord, instaurer une plateforme d’échange sur le développement durable, pour traiter des sujets communs à nos îles et trouver des solutions ensemble, expose Luvna. Les ressources internationales fournies par les Nations Unies sont un atout exceptionnel et vont nous permettre de matérialiser les choses sur un plan macroéconomique avec plus de rapidité, et de planifier stratégiquement nos opérations à long terme.” En d’autres mots, se faire acteur du plaidoyer de cette coopération bénéfique à tous, agir avec plus d’efficacité et voir plus grand. Suivront la création d’un conseil d’administration pour la plateforme, l’instauration de pratiques de bonne gouvernance pour les entreprises et la priorisation des sujets macroéconomiques pour chacun des membres.

Agir aujourd’hui, pour demain

Fier de s’inscrire dans une telle initiative, le Groupe IBL est avant tout conscient des enjeux qui reposent sur ses épaules. “En tant que premier conglomérat de l’île, nous sommes convaincus qu’il est de notre devoir de créer une dynamique en matière de développement durable, développe Luvna. Ouvrir la voie, c’est donner l’opportunité à d’autres d’avancer avec des solutions concrètes et éprouvées.”

Bénéfique dans les deux sens, cette plateforme présente également des atouts pour IBL, dont la stratégie de développement qui porte le groupe vers l’Afrique. La présence des Nations Unies sur ce continent va non seulement permettre à IBL de mieux cerner les problématiques de ses futurs pays partenaires pour y implémenter ses activités de façon pérenne mais aussi de mener à bien son développement, selon les engagements développés à travers le Pacte.

À l’aube de ce nouveau challenge, Luvna partage avec enthousiasme sa vision en tant que présidente du réseau de l’océan Indien : “Voilà une quinzaine d’années que je me passionne pour le sujet. Je crois beaucoup à la collaboration entre entreprises pour atteindre nos objectifs. Ensemble, nous irons plus loin. Nos actions auront plus de poids. Je mets donc l’accent dessus et sur le recrutement de nouveaux membres pour accroître notre impact, et mieux accompagner les besoins de la région.”

Aujourd’hui, tout est à construire. Pour léguer un héritage pérenne aux générations futures, l’union sera notre plus grande force.

Le Pacte Mondial de l’ONU, c’est…

– 12 000 entreprises engagées
– 3 000 parties prenantes non commerciales
– 160 pays impliqués à travers le monde
– La plus grande initiative de durabilité des entreprises au monde

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